Le mal-être émotionnel, physique ou social : comment l’identifier

Les raisons de se sentir mal dans sa peau, dans sa tête ou dans sa vie sont diverses et variées. Mais surtout elles sont propres à chacun et relèvent essentiellement du regard que l’on porte sur soi ou du ressenti que l’on a face à son environnement (santé, famille, travail, amis …)

Comment identifier le mal-être ?

• « Je ne sais pas pourquoi mais je ne me sens pas bien. »
• « Je n’ai plus goût à rien. »
• « J’ai besoin d’y voir plus clair. »
• …

Autant d’expressions du mal-être chez les personnes qui prononcent ce genre de phrases.

Quelles en sont les causes ?

Il n’est pas rare qu’aux grands changements de saison, notamment à l’arrivée du printemps ou de l’automne, notre horloge biologique se réveille et provoque quelques troubles. L’hiver a été long, notre corps a besoin de se ressourcer, notre esprit a envie de lumière et de couleurs.

Le mal-être s’installe dans l’impatience de l’arrivée des beaux jours et de la frustration de ne pas pouvoir en profiter pleinement. À l’inverse, les jours qui raccourcissent, le froid qui arrive, provoquent ce sentiment inconscient de ne plus se sentir bien.

II arrive aussi que ce sentiment de mal-être soit une conséquence directe de sentiments plus confus :

• Ne plus se sentir à sa place (au travail, dans son couple),
• D’avoir envie de faire autre chose (besoin d’avoir un nouveau projet pour avancer) mais sans savoir quoi
• D’avoir l’impression de passer à côté de sa vie
• De ne jamais se sentir à la hauteur par manque de confiance en soi

Une souffrance inconsciente qui grandit au quotidien

Le mal-être se traduit dans tous les cas par une souffrance qui peut être :

• Émotionnelle / Morale : anxiété, déprime, abattement, manque d’estime de soi, susceptibilité, agressivité…
• Physique : fatigue, insomnies, atonie, troubles alimentaires, autres maladies plus ou moins graves (addictions, blocages divers, douleurs récurrentes…)
• Sociale : problèmes relationnels au travail, isolement, disputes et conflits familiaux…

Les symptômes d’un mal-être profond peuvent se faire sentir dans ces trois domaines.

La quête du bien-être : souffrance ou motivation ?

Il est nécessaire de faire la part des choses. Tout n’est jamais tout blanc ou tout noir.

Crise du Covid et mal-être, isolement…

« A trop chercher le bonheur, on peut s’en rendre malade ! »

Et il y a des moments où malgré les efforts fournis rien n’avance, mais parce qu’on ne peut pas tout maitriser. La preuve en est de la conjoncture et de la situation sanitaire actuelles qui n’aident en rien à se sentir bien et n’inspirent pas l’optimisme.

La crise de la Covid 19, les confinements, le couvre-feu, tout est remis en cause d’une semaine sur l’autre. 

Comment se projeter sereinement dans ce contexte ?

Pour certains le confinement s’est fait dans l’isolement, avec la perte de son emploi, pour d’autres, ça a été se retrouver enfermés entre quatre murs les uns sur les autres avec une perte d’intimité, de repères, l’obligation de télé-travailler dans des conditions très difficiles. 

Le mal-être s’est installé sournoisement et beaucoup se demandent comment sortir de cette spirale.

Trouver la motivation pour aller vers le mieux-être et le bien-être

Le mal-être n’est pas forcément uniquement négatif. Il faut le considérer comme une alarme, un signal prévenant que certaines choses doivent évoluer.

Commencer une thérapie peut vous aider à faire le point sur votre vie, sur ce qui ne fonctionne plus, sur ce dont vous voulez vous libérer.

Ce travail-là est primordial pour pouvoir faire de la place à vos envies, vos désirs et vos projets.

Réapprendre à organiser sa vie autour de petits rituels positifs, redéfinir des objectifs, retrouver la confiance en soi et les repères nécessaires à une vie plus épanouie, sont autant de points qui pourront être abordés avec votre psychologue. 

Pourquoi commencer une thérapie ? 

Le mal-être n’est pas une fatalité. Il suffit souvent d’en parler pour déjà se sentir mieux. Le simple fait de se sentir écouté, compris, peut vous permettre d’avancer.

La durée de la thérapie peut varier d’un individu à l’autre et de la gravité de son mal-être. 

De la simple fatigue psychologique à la dépression profonde, le panel des émotions, des symptômes et des complications, est large. C’est en cela que le thérapeute joue un rôle important dans l’identification et la pose du diagnostic, ainsi que dans le choix de la méthode à appliquer pour un chemin sûr vers le bien-être.

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